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Faut-il réadapter son style de management face à la crise ?

Nov 16, 2020

​Le leadership a indéniablement changé de visage. Le management aussi.


Visioconférence avec cuisine et enfants en toile de fond, problèmes de connexion… la crise sanitaire que nous venons de vivre a rebattu les cartes du management « classique », en brouillant une bonne fois pour toutes les frontières entre vie privée et vie professionnelle. Alors que les équipes s’habituent à travailler à distance depuis des mois, de nouveaux enjeux s’imposent aux managers : maintenir la motivation des salariés, faire vivre le collectif autrement, savoir prendre des décisions stratégiques à distance, et surtout faire preuve d’une nouvelle tolérance et d’une nouvelle compréhension des impératifs et des aspirations de chacun.


Une « nouvelle normalité » du leadership ne va pas faire irruption dans les entreprises, dans les mois qui viennent. Du moins, pas brutalement. Les évolutions se font mais elles prennent du temps. Cependant la situation que nous avons vécue a indéniablement défié toutes les pratiques classiques du management. Pendant longtemps, le leadership s’entendait invariablement du haut vers le bas, il existait une réelle verticalité, avec des techniques de management que l’on apprenait dans des écoles de management. Or, depuis quelques années, on se rend compte que le bon fonctionnement d’une entreprise ne tient pas seulement à des règles spécifiques à appliquer, mais aussi aux qualités profondément humaines de l’équipe. Depuis plusieurs années déjà, les individus ne veulent plus de dirigeants aux egos surdéveloppés, animés d’une forte dominante narcissique.

Avoir envie de se lever le matin


Le véritable changement, qui s’est accéléré pendant cette période inédite, tient à ce que les collaborateurs sont prêts à accepter dans le cadre de leur travail. Alors que l’on commence à prendre un peu de recul sur les derniers mois écoulés, de premiers constats émergent : sur le plan personnel, d’abord, il en ressort que pour certains, cette période a été l’occasion d’une prise de conscience sur leur propre mode de vie, sur le sens de leur métier, sur la mission et la vision de l’entreprise pour laquelle ils travaillent, sur le type de management qu’ils souhaitent au fond d’eux-mêmes… Jusqu’alors, on disait que l’arrivée de la génération Y sur le marché du travail allait bouleverser les pratiques, car cette génération ne souhaitait pas travailler pour n’importe quel leader. Aujourd’hui, ce constat s’étend peu à peu à toutes les classes d’âges, et aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Il faut se souvenir qu’en 2016, Gallup révélait, dans son étude sur les millennials, que la génération Y était la génération la moins engagée dans le monde du travail –71% d’entre eux déclaraient ne pas être engagés émotionnellement, ou d’un point de vue comportemental, vis-à-vis de leur emploi ou de leur entreprise. Or, rien n’est plus exaltant que de trouver sa voie et de travailler pour une cause, un leader ou une institution qui donne envie de se lever le matin. Avec la crise sanitaire que nous traversons, il est à craindre que cette prise de conscience vis-à-vis de son travail, de son manager et de son entreprise se généralise à toutes les générations, bien au-delà des millennials.


Contre-productif et nuisible


Dans la difficulté, c’est finalement le management de l’empathie, de la confiance et de la sincérité qui a été le grand gagnant pendant le confinement. A l’inverse, on a vu, sur les réseaux sociaux, desbad buzzont été déclenchés à la suite du partage d’e-mails internes, où il apparaissait que certains managers infantilisaient leurs employés en télétravail.C’est contre-productif et nuisible pour l’image des entreprises impliqués.



Plus que jamais, deux qualités sont aujourd’hui essentielles pour être un bon manager. Tout d’abord, il s’agit de faire preuve d’humilité, ce qui implique, par exemple, d’admettre qu’on n’a pas toutes les compétences et que, parfois, il faut aller les chercher ailleurs. Mais l’humilité est difficile à montrer, il s’agit davantage d’une affaire de perception. En effet, ceux qui travaillent directement avec vous peuvent vous voir comme une personne humble, alors que d’autres auront potentiellement une vision différente. Sur ce plan, ce sont les actes, presque plus que les paroles, qui comptent.

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Le monde professionnel peut parfois ressembler à une arène de défis incessants, mettant à l'épreuve notre résilience et notre capacité à gérer le stress. C'est là que les soft skills, souvent négligées, émergent comme des alliées puissantes pour non seulement survivre, mais prospérer dans cet environnement exigeant. 1. L’intelligence émotionnelle comme pilier : Au cœur des soft skills, l'intelligence émotionnelle se distingue comme le pilier essentiel pour contrer le stress au travail. La capacité à reconnaître, comprendre et gérer nos propres émotions, ainsi que celles des autres, crée un équilibre émotionnel nécessaire pour affronter les situations professionnelles stressantes. 2. La communication empathique : Les soft skills incluent également la communication empathique, une compétence cruciale pour établir des relations harmonieuses au sein de l'équipe. En comprenant les perspectives des collègues, en exprimant clairement vos idées et en favorisant un dialogue ouvert, vous créez un environnement propice à la collaboration, réduisant ainsi les tensions qui contribuent au stress. 3. La gestion du temps et des priorités : Savoir gérer son temps et ses priorités est une compétence souvent sous-estimée, mais essentielle pour minimiser le stress professionnel. Les soft skills liées à la planification stratégique, à la délégation efficace et à la fixation d'objectifs réalistes vous permettent de travailler de manière plus organisée, réduisant ainsi la pression quotidienne. 4. La résolution de conflits constructive : Les conflits au travail sont inévitables, mais la manière dont vous les abordez peut faire toute la différence. Les soft skills de résolution de conflits vous aident à transformer les situations tendues en opportunités de croissance, favorisant un environnement de travail sain et apaisant. Conclusion :  En cultivant ces soft skills, vous construisez une armure contre le stress professionnel. Elles ne sont pas seulement des compétences, mais des outils précieux pour naviguer à travers les défis du monde du travail. Alors, investissez dans le développement de vos soft skills, car elles peuvent être le remède essentiel pour vous épanouir dans votre carrière, tout en préservant votre bien-être mental.
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